Un beau jour, ou même une nuit,
On ouvre les yeux, on entend du bruit.
La noirceur nous entoure encore.
La lumière est toujours dehors.
On ouvre les volets, mais rien ne pénètre
Dans notre coeur qui aimerait être.
Ou ne pas être? Le choix est déjà fait.
Être, espérer, vivre, rire, chanter.
On fait ce choix de la vie, on veut progresser,
Trouver une motivation, un but, une utilité
à chacun de nos jours, sans jamais s’arrêter.
Le désir est là, mais encore notre corps
est fatigué, couché, on n’est pas fort.
Et toujours on entend ce bruit, dans la nuit.
Un peu plus réveillé, le son se clarifie:
Séparé de moi, tu ne peux porter de fruit.
A nos oreilles cette phrase retentit,
se répète et semble trouver un écho au fond de notre abri.
A l’intérieur on s’est bien barricadé
contre la dureté de la vie, et les effets de tout ce qu’on a raté.
Séparé de moi, tu ne peux porter de fruit.
C’est vrai on cherche, on creuse
Pour avoir une vie paisible, saine et harmonieuse!
Alors on tend l’oreille, à cette voix cristalline:
Ouvre ta porte, ouvre ton coeur, comme une précieuse opaline
Wow, là dehors, quelqu’un m’aime!
Peut-être est-ce ce jour, ou cette nuit même,
Que je trouverai le sens à mon existence?
Qui me parle? J’aimerais connaître
Les secrets de la vie, le chemin pour renaître.
C’est lui, il est là! Il est ton or,
Si proche, juste à côté de toi et pourtant toujours dehors.
Laisse-le entrer maintenant,
Il te connait si bien et il t’aime tellement.
Si tu savais… il est mort pour que tu vives!
Que ton coeur et ton âme acceptent vite
Le cep, le tronc de vie qui jamais ne s’agite
Naître de nouveau, c’est reconnaître mes erreurs.
Accepter l’amour de mon Créateur qui veut me sauver du malheur.
Si tu veux renaître, laisse ta vie à ton sauveur.
Dans ton coeur tu l’entends,
Cette fois cette voix tu la perçois distinctement:
Demeure en moi, et moi en toi.
Essaye, tu verras l’abondance du fruit que tu porteras!
Tu trouveras un nouveau Père,
Une nouvelle famille, de vrais repères.
Plus de mensonge, de honte ni de colère.
Toujours en paix, à l’abri de toute chimère.
Séparé de lui, tu ne peux rien faire.
Jésus dit: “Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire.” Jean 15, 5