Le géant des mers qui sauve des vies
On entend régulièrement parler du drame qui se joue en Méditerranée, où chaque année des milliers de personnes meurent en tentant de rallier l’Europe, vue comme l’eldorado, la promesse d’une vie meilleure. Il y a parfois heureusement des bonnes nouvelles : récemment, les journaux rapportent le sauvetage de plusieurs centaines d’individus, pris en charge à bord de l’Ocean Viking, navire-ambulance affrété par l’ONG SOS Méditerranée (voir article : Migrants en Méditerranée: Le navire-ambulance Ocean Viking sauve 500 migrants | Tribune de Genève (tdg.ch)). Si l’avenir de tous ces rescapés reste incertain, leurs besoins vitaux pourront au moins être satisfaits, permettant à chacun d’eux de retrouver de l’espoir. Ils seront certainement reconnaissants durant toute leur vie envers l’équipage du bateau de les avoir secourus.
Tous perdus moralement
On mesure un peu le désespoir de ces migrants lorsqu’on considère certaines circonstances particulières : par exemple l’histoire de jeunes Sénégalais qui se sont embarqués pour plusieurs centaines de kilomètres… sur une pirogue ! Cela paraît complètement insensé. Et pourtant, nous pouvons facilement avoir une vision tout aussi biaisée que ces migrants, si l’on compare leur traversée à notre vie sur la terre. Dans l’espoir d’une vie après la mort, d’un au-delà, nous pouvons penser que nos bonnes actions feront l’affaire, qu’elles nous permettront de mériter une bonne place au ciel. Des croyances telles que « on ira tous au paradis », où « si Dieu est amour, alors il va forcément récompenser mes efforts pour être une bonne personne » sont courantes, bien qu’infondées. La Bible brosse un tableau plus sombre, mais réaliste, de notre état, en disant qu’avant de croire en Dieu « nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes » (Éphésiens 2, v.4-5). Nos efforts et autres bonnes actions pour compenser les mauvaises ne sont pas plus efficaces pour obtenir la faveur de Dieu que quelques coups de rames à bord d’une embarcation de fortune pour traverser la Méditerranée. C’est une illusion, la situation est désespérée.
Un seul sauv(et)eur pour nous mettre en sécurité
Si la Bible est claire sur l’incapacité de l’homme à s’approcher par lui-même de Dieu, elle nous montre aussi comment Dieu s’est approché de nous quand Jésus est venu sur la terre. Celui-ci a dit qu’il était « venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19, v.10). À l’image du navire-ambulance capable de repérer les embarcations en détresse, de braver les flots puis de soigner les naufragés, Jésus est le seul qui pouvait nous sauver de notre naufrage moral. Depuis le ciel, il nous a vus nous enfoncer dans notre orgueil, nos mensonges et nos addictions et a eu compassion de nous. Il a alors pris un corps humain, et est allé jusqu’à mourir à notre place en subissant des souffrances qu’il a comparées à des vagues et des flots qui passaient sur lui (Psaume 42, v.7-8). Si tu reconnais tes fautes et que tu acceptes ce que Jésus a fait pour toi, il te mettra à l’abri du jugement de Dieu, il prendra soin de ton âme et te conduira à bon port.