Un verdict décevant
Le 17 avril dernier, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé les entreprises Airbus et Air France, mises en cause dans le crash du vol Rio-Paris qui avait entraîné la mort de 228 personnes le 1er juin 2009. Les deux firmes avaient été attaquées, car la chute de l’avion semble avoir été provoquée par des erreurs techniques qui ont entraîné une mauvaise mesure de la vitesse de l’appareil et par la suite un pilotage faussé. Presque 14 ans après les faits, le verdict final était fortement attendu par les familles des victimes et leurs avocats. Suite à la décision c’est le choc, l’incompréhension. Comment comprendre qu’aucune culpabilité n’ait été reconnue ni chez le constructeur, ni du côté de la compagnie aérienne ? Si des erreurs ont été relevées le lien avec l’accident n’a pas pu être clairement établi. Les entreprises sont donc jugées « responsables, mais pas coupables ». Cela ne peut pas satisfaire quelqu’un qui a perdu un être cher : un proche de victime affirme que « la justice est passée, mais la justice trépasse ».
Une justice à géométrie variable
Lors de tout événement aux conséquences dramatiques, on a facilement le réflexe de rechercher des coupables. Il faut que quelqu’un paie ! Cette soif de justice est profondément ancrée en nous : notre conscience, cette petite voix qui résonne dans notre tête, n’a de cesse de rechercher la justice et la vérité. Cela dit, quand c’est nous qui sommes en cause, on a tôt fait de la faire taire et de se justifier en invoquant les circonstances pour nous dédouaner. Notre justice est bien souvent à géométrie variable… Et si on faisait tous partie du problème ?
Justice a été faite
La Bible affirme en effet qu’aucun être humain n’est réellement juste (Romains 3;10). Si nous ne sommes pas tous des criminels aux yeux des tribunaux, chacun d’entre nous a déjà commis des actes ou eu des pensées dont il n’est pas fier : mensonges, orgueil, indifférence… on a tendance à minimiser ces choses-là, mais Dieu qui est absolument juste exige que quelqu’un paie pour ces offenses à sa personne. Soudain, on est moins prompts à réclamer que justice soit faite… Et pourtant, quelqu’un s’est présenté : Jésus, le Fils de Dieu, est devenu un homme et « Lui, l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de nous conduire à Dieu » (1 Pierre 3 v.18). Avant de relever les injustices qui nous atteignent ou impactent le monde, commençons donc par reconnaître notre culpabilité et accepter la rançon payée par Jésus sur la croix pour nous en décharger !
Article de référence tiré du site de la Radio Télévision Suisse (RTS) : Crash du vol Rio-Paris: Airbus et Air France relaxés par la justice française – rts.ch – Monde