En ce mois de février 2023, la terre a de nouveau violemment tremblé en Turquie et au nord de la Syrie. Le bilan, qui ne cesse de s’alourdir chaque jour, dépasse les 35’000 morts. Nos pensées vont vers les proches des personnes disparues, qui traversent une terrible épreuve. Un sentiment général d’impuissance, voire d’injustice, prédomine. Impuissance, car l’on se rend compte que la vie est bien fragile, que demain c’est peut-être notre tour et que nous ne sommes absolument pas prêts à cela. Injustice, car en voyant toutes ces familles, innocentes à nos yeux, détruites en un seul jour, on en veut aux gouvernements, au destin. Ou à Dieu, s’il existe.
Or il existe bel et bien ! Et si tu t’interroges, si tu veux essayer de comprendre pourquoi il permet de telles situations, je t’invite à lire cet article concernant les catastrophes naturelles et celui-ci relativement à l’injustice. Une anecdote datant de deux mille ans nous donne également un éclairage sur la question : lorsque Jésus était sur la Terre, une tour s’est effondrée dans le village de Siloé en Israël, faisant 18 morts. Les hommes d’alors n’ont pu s’empêcher de se demander quel mal ces victimes avaient bien pu commettre pour être punies de la sorte. Jésus leur répondit que ces personnes n’étaient pas plus coupables que les autres. Toutefois, il leur donna ce sérieux avertissement : « si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13 :4-5). Quelles que soient nos interrogations ou notre sentiment de révolte, voilà in fine ce qui importe réellement : est-on résignés face à une mort inévitable et sans espoir, ou veut-on bénéficier gratuitement d’une vie éternelle ?
Si Jésus nous avertit, il nous donne également un espoir: « Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort : et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » (Jean 11:25-26).