Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être réélu à la tête de l’Etat français, la question du bilan de ses 5 premières années à l’Elysée s’est tout spécialement posée ces derniers temps. Le collectif « Lui Président » (faisant ironiquement référence à une série de phrases déclamées lors d’un discours, en commençant par « Moi président… ») a tenté de déterminer dans quelle mesure Emmanuel Macron a finalement respecté ses promesses de la campagne 2017. Lire l’article: Emmanuel Macron a-t-il tenu ses 400 promesses de campagne ?
De la parole aux actes : un défi pour chacun
Le verdict est mitigé, puisque moins de la moitié des engagements semblent avoir été complètement tenus. Fait intéressant : c’est dans le domaine de la réforme des institutions et de la morale que le Président rend la plus mauvaise copie. Ce constat ne devrait guère nous étonner, si on le transpose à nos vies : nos décisions de consommation, de lieu de travail ou de domicile nécessitent de la réflexion, mais peuvent être prises sans trop de difficultés, en étant rationnels. Par contre, que dire des chantiers plus personnels tels que le travail sur un trait de caractère désagréable ou la volonté d’être plus disponible pour les autres… ? Nos bonnes résolutions restent bien souvent lettre morte.
Une question de crédibilité et de confiance
Il serait donc malvenu de blâmer Emmanuel Macron outre mesure. Cela dit, il est normal qu’un tel bilan remette en cause la confiance que les citoyens peuvent avoir en celui qui dirige leur pays ! Que penser de quelqu’un qui ne fait pas ou pas complètement ce qu’il a promis, d’autant plus s’il endosse de lourdes responsabilités ? Est-ce que l’on ne désire pas tous pouvoir compter sur la parole donnée ? Heureusement, la personne qui détient le plus de pouvoir au monde est aussi celle qui est parfaitement digne de confiance : c’est Dieu.
Il existe une personne dont les promesses sont certaines
Dieu est décrit dans la Bible comme celui qui est fidèle. Celui qui respecte toujours ses engagements, malgré nos manquements, et même si les circonstances semblent contraires. L’exemple le plus frappant de l’accomplissement des promesses divines est certainement la venue de Jésus, le fils de Dieu, sur la terre. Il a été annoncé des centaines d’années à l’avance, avec des détails comme le lieu de sa naissance, ou encore le prix auquel il serait livré pour être mis à mort. Jésus, lui aussi, est fidèle : quand après trois années éprouvantes passées avec ses disciples, il leur demande s’ils ont manqué de quelque chose, ils lui répondent : « de rien ». Il n’était pas celui qui faisait l’unanimité, ou qui assurait une grande richesse, mais il a comblé les besoins profonds de ceux qui l’ont suivi. Et il continue à le faire aujourd’hui.
Alors, est-ce que le but de cet article est de rejeter tout système politique, ou d’appeler à la révolte lorsqu’un élu ne respecte pas ses engagements ? Certainement pas, mais plutôt de faire ressortir la confiance et la stabilité que l’on peut trouver en Dieu et en sa Parole (la Bible), en contraste avec la fragilité de la parole humaine.
« Mieux vaut mettre sa confiance en l’Eternel que de se confier en l’homme. » Psaume 118: 8