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(Jeune Afrique)
Quand les événements s’emballent
Il y a trois ans, si on avait dû décrire l’état du monde, le constat aurait certainement été mitigé. Le tableau n’était pas flamboyant, mais on pouvait se rassurer en se disant que malgré plusieurs conflits localisés, une troisième guerre mondiale ou une catastrophe naturelle planétaire étaient hautement improbables. Fin 2022, il en est tout autrement : le covid est passé par là et le développement de la guerre en Ukraine avec ses menaces nucléaires et ses conséquences sur l’approvisionnement énergétique et alimentaire, laisse envisager les pires scénarios. Si bien qu’un mot qui restait cantonné aux livres et aux films a éclos ces derniers mois dans la presse : apocalypse (voir article : « Apocalypse : les films disent-ils la vérité ?). L’apocalypse, la fin du monde, maintenant ? Ce n’est désormais plus de la science-fiction. Mais alors, comment garder l’espoir si nécessaire à la vie ? Est-ce que le sort de notre monde et de nos vies est vraiment entre les mains de quelques puissants, et du hasard ? N’y a-t-il pas un plan plus grand au-delà de ce qu’on observe sur la terre, un avenir plus lumineux… ?
Le monde ne va pas bien, et cela ne va pas s’améliorer
« Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres. Attention ! Ne vous laissez pas troubler par ces nouvelles, car cela doit arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. En effet, on verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre ; il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Tout cela sera le commencement des douleurs. » Non, ce ne sont pas les paroles d’un « oiseau de mauvais augure » rapportées dans un journal de ces derniers mois, et qui se ferait certainement lyncher pour ses prédictions catastrophistes. Ce sont les paroles de Jésus il y a presque 2’000 ans (Matthieu 24 v.6-8). Les malheurs annoncés se sont déjà produits à plusieurs reprises dans l’histoire, mais ils trouvent forcément un écho particulier dans la période actuelle. Cela d’autant plus que l’on assiste aujourd’hui à un rejet généralisé des valeurs chrétiennes, ce que la Bible prédit également pour les derniers temps.
La fin de la citation est glaçante : bien loin de la pensée positive en vogue, Jésus annonce que les circonstances iront de pire en pire. Et la dernière partie de la Bible, appelée l’Apocalypse (on y revient !) ou Révélation, confirme cela en décrivant comment Dieu enverra des événements terribles sur la terre, comme juste jugement contre un monde qui, dans son ensemble, ne veut pas de lui. Il n’y a donc pas d’amélioration « magique » à attendre des circonstances ou du cœur humain : les guerres passées ne nous servent visiblement pas de leçon pour que la paix règne. Les progrès de la science ne sont manifestement pas suffisants pour endiguer les ravages d’une pandémie. Et pourtant, il reste de bonnes raisons d’espérer, toutes les raisons, même.
Il reste plus que de l’espoir, une espérance !
Si Jésus pouvait encourager à « ne pas se laisser troubler, car cela doit arriver », c’est bien que Dieu sait tout et contrôle tout. Il utilise des circonstances, parfois même très difficiles, pour parler à notre conscience et à notre cœur. La Bible dit : « aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3 v.7). De quelle manière faudra-t-il qu’il parle pour que l’on comprenne que la solution à nos problèmes de fond ne se trouve pas en nous, mais en lui seul ? Pour que l’on reconnaisse qu’on a désespérément besoin de lui ? Pour que l’on capitule enfin devant lui ?
Nous boucher les oreilles quand Dieu parle est bien la dernière chose à faire, car son but est toujours de nous amener vers lui. Il l’a montré en envoyant son Fils Jésus sur la terre, pour établir comme un pont avec nous (voir article « Le plan de Dieu pour toi »).
Le monde dans sa forme actuelle aura bien une fin, tragique même. Mais il y a une magnifique espérance de vie éternelle avec celui qui a tout donné pour nous avoir avec lui dans un bien meilleur endroit que la terre qu’on connaît. Lève les yeux, fais-lui confiance !
