Croissance fulgurante des « sans confession »
C’est un fait, de plus en plus de personnes ne se reconnaissent plus dans les religions officielles : en Suisse, celles qui se disent « sans confession » ont récemment dépassé les catholiques (voir article : La population sans religion en Suisse a dépassé la part des catholiques – rts.ch – Suisse). Ce qui frappe dans le cas helvétique, c’est la rapidité avec laquelle ce groupe de personnes a augmenté : de quasi inexistant dans les années 1960, il est passé à environ 10% de la population au début du 21e siècle, pour arriver à un tiers aujourd’hui. Et le phénomène est général : en France, ceux qui déclarent n’adhérer à aucune religion représentent déjà plus de la moitié des citoyens. Pour quelles raisons observe-t-on cette tendance, et que peut-on en déduire ?
Le piège de la prospérité matérielle
Une cause invoquée pour expliquer le phénomène a été appelée la concurrence séculière. L’idée est que l’amélioration des conditions de vie durant la deuxième moitié du 20e siècle a conduit les gens à se reposer plus sur une sécurité matérielle que sur le spirituel. Si on y réfléchit, est-ce que les progrès de la médecine, le développement des assurances ou encore des loisirs n’ont pas en quelque sorte remplacé la religion, en amenant une certaine tranquillité dans le quotidien ? Et pourtant, ces dernières décennies riment aussi avec montée de l’individualisme, renforcement des conflits ou encore désespoir des jeunes (voir article : Si jeunes, et pourtant désespérés). Nos besoins vont en réalité bien au-delà des aspects matériels, et même la religion en tant que telle ne peut rien pour les combler.
Quand Dieu est abandonné
La preuve en est que parmi les personnes se définissant actuellement « sans confession », presque deux tiers en avaient une auparavant. Cela indique qu’ils n’ont pas trouvé ce qu’ils recherchaient dans les différentes religions, ils ont été déçus. Et pour cause : respecter une liste de prescriptions et d’interdits n’a jamais rempli le cœur de qui que ce soit. Le Dieu de la Bible montre au contraire qu’il a toujours désiré une relation avec les humains, et que c’est seulement au travers de celle-ci qu’hommes et femmes peuvent trouver le vrai bonheur. Ainsi, lorsqu’une personne dit abandonner la foi chrétienne, elle ne rejette pas seulement des idées ou même une doctrine, mais tourne le dos à Dieu, son Créateur ! Cela rappelle ce que Dieu dit des Israélites qui l’avaient également mis de côté : « Mon peuple m’a abandonné, moi, la source d’eaux vives, et il s’est creusé des citernes, des citernes fendues et qui ne retiennent pas l’eau. » (Jérémie 2:13).
Tu as peut-être déjà goûté à la sécheresse que procurent certaines de ces « citernes fendues » : des expériences attractives, pleines de promesses, mais qui se sont révélées amères ? Si tu as été déçu par ce qu’offre la société ou même la religion, alors viens à Dieu, Il ne déçoit jamais !