Le récent passage en force du gouvernement français pour instaurer une réforme des retraites a engendré de violentes contestations populaires, semant le chaos dans plusieurs grandes villes. Les scènes de heurts avec les forces de l’ordre, d’incendies et de déprédations perpétrés par des manifestants en colère ont fait le tour des chaînes d’information. Des millions de citoyens excédés se sont mobilisés dans toute la France pour clamer haut et fort leur mécontentement.
Que l’on soit favorables ou non à cette mesure gouvernementale, difficile de rester indifférents face à la radicalisation du mouvement et à la tournure des évènements. En même temps, nous ne pouvons chasser de notre esprit cet air de déjà-vu. Que ce soit en France ou ailleurs dans le monde, les épisodes de contestation sont en effet monnaie courante. Cela nous interpelle : qui donc peut mettre fin à ces sentiments de révolte? Les hommes et les femmes qui peuplent cette planète sont-ils d’éternels insatisfaits? Des questions légitimes auxquelles la Bible nous apporte quelques éléments de réponse.
Tout d’abord nous découvrons que cet esprit de contradiction ne date pas d’hier : dès la quatrième page, nous lisons qu’au tout début de l’humanité Dieu a été lassé par l’esprit contestataire des hommes (Genèse 6.3). Or cet élan de révolte persiste et se manifeste à la moindre occasion : rébellion contre le patronat, les autorités, Dieu… tout y passe. Si nous rêvions d’un monde où la paix règnerait en maître, force est de constater que ce n’est qu’une douce illusion.
Faut-il pour autant céder au fatalisme face à cette impasse? Pas si sûr. La Bible, une fois de plus, nous donne une lueur d’espoir: elle nous présente quelqu’un dont il est dit qu’il « ne contestera pas, ne criera pas, et personne n’entendra sa voix dans les rues. » (Matthieu 12.19). Cet homme, c’est Jésus. Si nous nous tournons vers lui et le suivons comme notre modèle, nous serons transformés! Querelles, jalousie et colère laisseront place à l’amour, la paix et la joie.