L’agression de l’écrivain britannique Salman Rushdie, énième rebondissement d’un feuilleton qui dure depuis plus de 30 ans suite à la publication de son ouvrage « Les versets sataniques », a été condamnée par la presse occidentale. À juste titre : toute forme de violence ne saurait être approuvée. Dans ce contexte, les médias fustigent tout particulièrement l’obscurantisme, en particulier de l’islam mais englobant bien vite tout type de religion. Sous couvert de laïcité et de défense intraitable de la liberté de penser et d’écrire.
Certes, l’homme est libre de ses choix, de ses pensées et de ses actes. Mais est-ce pour autant sans conséquences ? Peut-on impunément s’exprimer, oralement ou par écrit, avec la certitude que l’homme seul est juge de ses actes et qu’il n’a de compte à rendre à personne ? C’est nier l’existence d’un Dieu créateur et souverain, qui voit tout et entend tout. Et qui nous avertit solennellement qu’il « amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:14). Chaque homme est donc responsable devant Dieu, même si cela va à l’encontre des courants de pensée actuels qui cherchent à présenter un monde où l’homme a les pleins pouvoirs.
Se voiler la face en refusant d’accepter l’existence de Dieu, n’est-ce pas là une forme d’obscurantisme ? Jésus a dit: « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie » (Jean 8:12). Hélas, cette lumière qui brille dans les ténèbres, les ténèbres ne l’ont pas accueillie (Jean 1:5). Et toi, es-tu prêt à ouvrir les yeux ?