Alain Delon, acteur français et star planétaire, s’est éteint le 18 août dernier. L’omniprésence de cette information dans les gros titres suffit à illustrer le monument qu’était devenu ce garçon de banlieue à l’enfance difficile que rien ne prédestinait à connaître le succès. Sa carrière dans le cinéma a d’ailleurs démarré de manière tout à fait inattendue, comme « tombée du ciel », alors qu’il était repéré par un réalisateur après être rentré de la guerre d’Indochine, à 21 ans. Sa voie était dès lors toute tracée et Delon a eu tout ce dont beaucoup rêvent: la beauté, le charisme, la célébrité, les conquêtes… un destin apparemment plus qu’enviable.
En considérant les dernières années de la vie d’Alain Delon, il n’y a en réalité rien à envier : l’homme vivait dans la nostalgie amère d’un passé glorieux où il avait donné la réplique aux plus grands noms du cinéma, désormais disparus. Fuyant les regards qui l’avaient tant suivi, il s’était barricadé derrière les grilles de son immense propriété, accompagné de ses chiens. Côté famille, les derniers temps de l’acteur ont été émaillés par les litiges autour de sa succession. Ces tristes constats me rappellent une question posée par Jésus à ses disciples : « Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ? » (Marc 8:36-37).
Le but n’est pas ici de juger l’acteur, mais bien de nous questionner sur ce que l’on recherche au cours de notre vie, et de nous demander si cela en vaut réellement la peine. Le monde du showbiz nous fait miroiter des destins idéalisés, sans nous en montrer les coulisses et les lendemains qui déchantent. Tu n’envisages probablement pas une carrière dans le cinéma ou la chanson, mais tu as certainement déjà expérimenté le fait que l’on se trompe très facilement nous-mêmes, en poursuivant des buts qui, au final, ne mènent à rien. La seule chose que tu possèdes et qui ne disparaîtra pas à ta mort, c’est ton âme. Il est donc de la plus haute importance de la conserver. Jésus a donné sa vie pour que cette partie de toi subsiste à toujours : confie-la-lui, il en sera le meilleur gardien !
« Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, tu as racheté ma vie. » (Lamentations de Jérémie 3:58)