Relativement peu médiatisé à l’international, un mouvement de révolte sans précédent gronde en Pologne. Sous prétexte de mesures visant à contenir l’ingérence russe dans le pays, le gouvernement a promulgué une loi qualifiée de liberticide, permettant de sanctionner quiconque n’agirait pas selon les intérêts de la République, au profit de Moscou (lien article). Des centaines de milliers de Polonais sont descendus dans les rues pour s’insurger contre cette initiative menaçant leur liberté.
Ces évènements nous rappellent une nouvelle fois que l’être humain a ce besoin de liberté profondément ancré en lui. Les grandes avancées sociales que l’histoire retient ont pour point commun celui de la libération : celle de l’oppresseur, de l’esclavage, de la tyrannie voire, plus récemment, de la femme, de la parole. Or malgré ces évolutions personne n’est rassasié, un manque et un mal-être permanents subsistent. Pourquoi ?
Contrairement aux chaînes extérieures qui nous privent de liberté et contre lesquelles une société entière peut se mobiliser, il existe des liens intérieurs invisibles dont nous ne parvenons pas à nous libérer.
Avant de songer à s’en défaire, il importe de prendre conscience qu’ils existent. De réaliser que tu n’es pas libre mais esclave. De tes mauvaises habitudes, de tes peurs, de tes addictions ou de ta quête éperdue du bonheur. Le jour où tu t’en rends compte, tu es sur la bonne voie : il ne te reste plus qu’à accepter la main que Dieu te tend pour te délivrer de cette situation ! Tu goûteras alors enfin à la vraie liberté.
« Quiconque pratique le péché est esclave du péché… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:34,36)
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