Chaque année, courant août, la voûte céleste offre un spectacle fascinant visible depuis l’hémisphère nord, sous la forme d’une véritable pluie d’étoiles filantes. Celles-ci sont issues de la rencontre entre une traînée de particules de poussière (des météores) laissée par le sillage d’une comète et l’atmosphère terrestre.
En observant ces étoiles filantes qui ne duraient que quelques fractions de secondes au beau milieu de constellations et de planètes multimillénaires, je n’ai pu m’empêcher de faire un parallèle avec notre propre vie. D’une part, parce que Dieu nous apprend dans la Bible que l’homme est poussière et qu’il retournera à la poussière (Genèse 3:19). D’autre part, la brièveté de leur apparition fait écho à celle de notre propre existence sur terre : comparée à l’éternité, notre vie ne dure qu’un instant (la Bible la compare aussi à une vapeur d’eau qui paraît et disparaît aussitôt – Jacques 4:14). Ce spectacle céleste nous ramène ainsi brutalement sur terre : on réalise notre petitesse et le côté insignifiant de notre existence. Nos rêves de grandeur paraissent tout à coup bien dérisoires…
Mais contempler le ciel permet également de percevoir la grandeur du Dieu créateur : « les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains » (Psaume 19:1). Et ce qui est le plus extraordinaire, c’est que ce même Dieu te connaît parfaitement et qu’il aimerait établir une relation personnelle avec toi. Aussi petit sois-tu face à l’immensité de l’univers !