En observant le monde qui nous entoure, on peut être frappé par un contraste saisissant : d’un côté, une nature majestueuse se déploie devant nos yeux, témoignant d’une beauté et d’une grandeur qui nous dépassent. De l’autre côté, on est confronté à l’injustice, à la souffrance et à la méchanceté de l’homme. Il faut nuancer, me diras-tu. La nature possède son lot de violence, et le quotidien des habitants de la planète est également fait de joies. Cela dit, le constat de base demeure, et pose bien des questions : la situation actuelle correspond-elle à l’état « normal » du monde? Y a-t-il un espoir réaliste d’amélioration? Qui est responsable ? Tentons d’y voir un peu plus clair.
Une conception et une réalisation parfaites
Le premier chapitre de la Bible nous montre que tout ce qui existe a été créé par Dieu, et a donc été voulu. Nous pouvons croire le Créateur lorsqu’il qualifie de « très bon » l’ensemble de son travail (Genèse 1.31), et percevons un peu de sa grandeur lorsque nous admirons la nature (Psaume 19.1).
Les découvertes scientifiques montrent en effet que les conditions nécessaires à la vie nécessitent un équilibre très précis, dans la disposition et la composition de notre planète. Est-ce que ce réglage parfait ne pointe pas vers un ingénieur divin ?
Nous nous émerveillons aussi en voyant comment notre corps fonctionne (Psaume 139.14). Mais alors, où se trouve le « grain de sable » dans cette machine magnifiquement huilée, et qui expliquerait guerres, maladies et dérèglement climatique ?
La responsabilité de l’homme
Après avoir créé le ciel, la terre et tous les êtres vivants, la Bible nous montre que Dieu a donné une liberté et des responsabilités particulières à l’être humain. Mais qui dit liberté de choix dit aussi conséquences : suite à leur désobéissance (le péché) en cueillant le fruit défendu, Adam et Eve prennent conscience de leur nudité, le travail devient pénible et la grossesse douloureuse. Plus grave encore, par cela la mort est entrée dans le monde et « a passé à tous les hommes », explique l’apôtre Paul (Romains 5.12). Les effets du péché se répercutent également sur la nature, qui « gémit et souffre » (Romains 8.22), des mots qui résonnent tout particulièrement à l’heure du réchauffement climatique. L’homme a donc une grande responsabilité dans l’état du monde que nous observons aujourd’hui, et nous ne sommes pas meilleurs que nos ancêtres.
Dieu n’est pas indifférent, il délivre
Si Dieu fonctionnait comme nous, il aurait certainement décidé d’anéantir l’homme, sa créature rebelle. Mais non, il continue à donner des bénédictions à tous (Actes 14.17) et n’est pas indifférent face à la souffrance. Comme au peuple d’Israël qui était esclave des Egyptiens, Dieu nous dit : « j’ai entendu les Israélites crier sous les coups de ses oppresseurs… je suis donc venu pour les délivrer » (Exode 3.7-8). De la même manière, Dieu est venu sur terre sous la forme d’un homme, Jésus-Christ, et a subi sur la croix la punition que méritaient les péchés de chaque être humain. Cet acte magnifique montre que Dieu ne passe pas à la légère sur les conséquences de nos choix, mais également que son amour n’est jamais pris au dépourvu : il surpasse notre désobéissance.
Nous vivons donc dans un monde parfaitement réalisé par le Créateur, mais « endommagé » par l’homme, créé libre et donc responsable. L’Histoire ne s’arrête pas là, bien heureusement : Dieu créera « de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3.13). Il maîtrise donc l’avenir de tout l’univers : ne veux-tu pas remettre le tien entre ses mains ?